Avec l’entrée en scène de LayerZero V2, l’écosystème blockchain est prêt pour une révolution de l’interopérabilité. LayerZero se distingue comme un protocole omnichain, permettant aux applications de communiquer et d’interagir sans effort à travers différentes blockchains. Ce nouvel article explore les aspects techniques et les principes fondamentaux de LayerZero V2, tout en examinant ses implications pour le marché. De la définition du protocole aux cas d’utilisation pratiques, en passant par les améliorations apportées par V2 par rapport à V1, nous allons découvrir pourquoi LayerZero V2 est une avancée majeure dans le domaine de la blockchain.
Qu’est-ce que LayerZero ?
LayerZero est une couche de transport de vérification agnostique qui permet aux contrats intelligents sur différentes blockchains d’interagir. Il s’agit d’un protocole omnichain permettant aux développeurs de créer des applications unifiées avec des paramètres de sécurité modulaires.
Principes fondamentaux
- Immutable : Les points de terminaison sont des contrats intelligents immuables sur chaque chaîne supportée par LayerZero.
- Sans permission : LayerZero est un protocole pur, permettant à n’importe qui d’exécuter l’infrastructure de vérification et d’exécution des messages envoyés via LayerZero.
- Résistant à la censure : Les messages individuels ne peuvent être exécutés qu’une fois que tous les messages précédents ont été vérifiés.
Comment fonctionne la V2 de LayerZero ?
Architecture
La conception de LayerZero V2 se divise en trois catégories : le protocole, les standards et l’infrastructure.
Protocole
- Points de terminaison : Contrats intelligents immuables qui offrent une interface standardisée pour gérer la sécurité et envoyer/recevoir des messages.
- Bibliothèques de messages : Modules enregistrés aux points de terminaison, responsables de la vérification et de la communication des messages entre blockchains.
Standards
- Standards de contrat : LayerZero propose des standards tels que OApp et OFT pour simplifier le développement d’applications omnichain et de tokens.
- Paquets de messages : Format spécifique pour le transfert d’informations entre chaînes.
- Modèles de conception : Blocages de construction omnichain intégrés pour créer des applications omnichain complexes.
Infrastructure
- Réseaux de vérificateurs décentralisés (DVNs) : Vérifient les messages cross-chain, offrant une flexibilité de méthode de vérification.
- Exécuteurs : Entités qui assurent l’exécution des messages sur la chaîne de destination.
V2 vs V1 : les grandes différences
V2 améliore l’expérience des développeurs et renforce les principes fondamentaux de LayerZero :
- Découplage de l’exécution de la vérification : L’exécution est séparée du processus de vérification pour éviter les problèmes de disponibilité.
- X de Y de N : Approche modulaire permettant aux applications de combiner les DVNs selon leurs besoins de sécurité.
- Composabilité horizontale : Chaque étape d’une transaction est sauvegardée localement, augmentant la fiabilité.
- Livraison désordonnée : Les développeurs peuvent choisir d’exécuter les transactions dans ou hors de l’ordre pour améliorer le débit.
- Programmabilité améliorée : Interfaces de contrat améliorées et nouveaux modèles de conception pour une interaction flexible des applications.
Cycle de vie des transactions
- Envoi du message : L’application source appelle
lzSend
sur le point de terminaison LayerZero source. - Encodage et émission du paquet : Le point de terminaison source assigne un nonce unique et encode le paquet avec les informations nécessaires.
- Vérification par les DVNs : Les DVNs vérifient indépendamment le paquet sur la chaîne de destination.
- Réception et exécution : L’exécuteur invoque la fonction
lzReceive
pour traiter le paquet reçu.
Cas d’utilisation de la V2 du protocole Layer 0
- Clusters (Identité) : Protocole de service de noms multi-portefeuilles cross-chain.
- Abracadabra (Stablecoin) : Service de transfert omnichain pour les tokens MIM.
- Tapioca (Marché de prêt) : Plateforme omnichain de prêt et d’emprunt offrant un stablecoin CDP natif omnichain, USDO.
Hypothèses de confiance
La sécurité de LayerZero repose sur plusieurs hypothèses de confiance, y compris les risques de contrat intelligent, les développeurs malveillants, la diversité des DVNs et l’exécution par les exécuteurs.
LayerZero et le marché
Les bridges
LayerZero V2 permet à divers réseaux de liquidité de se construire en utilisant différentes configurations de pile de sécurité, ouvrant la voie à de nouvelles expériences de transfert de tokens cross-chain.
Normes universelles de contrat
Les OFTs et OApps visent à devenir les standards de contrat de facto pour les tokens et contrats cross-chain, offrant une interopérabilité par défaut, une sécurité modulaire, une simplicité d’utilisation et une composabilité universelle.
Pour finir
LayerZero V2 marque une avancée significative dans l’interopérabilité blockchain, offrant une architecture modulaire qui équilibre la performance actuelle et la durabilité future. En adhérant aux principes de permissionless, d’immuabilité et de résistance à la censure, LayerZero ouvre la voie à une économie numérique ouverte et juste pour tous.